Les fraudeurs à l’emploi vont encore plus bas dans leur façon d’« embaucher »

Vous avez entendu parler d'escrocs se faisant passer pour des agences gouvernementales, des détaillants mondiaux et même des membres de votre famille. La dernière variante du programme cible les professionnels, les attirant avec ce qui semble être des offres d'emploi attrayantes émanant d'entreprises bien connues. Vous serez étonné de voir à quel point ces fraudeurs qui se nourrissent du fond iront jusqu'à faire en sorte que ces faux « emplois de rêve » semblent légitimes. Allez-vous, ainsi que vos professionnels du personnel, donner un coup de main en avertissant les autres de cette arnaque ?

Cela commence souvent par un message d’une personne prétendant être un recruteur de cadres représentant une grande entreprise. Leur approche directe semble plausible : « Nous avons vu votre portfolio en ligne et avons été impressionnés » ou « D'après votre profil LinkedIn, vous avez exactement l'expérience que nous recherchons » ou « Nous avons demandé à d'autres personnes de votre secteur de nous recommandations et votre nom n’arrêtait pas d’apparaître.

Vient ensuite un « entretien » par SMS ou téléconférence qui passe en revue tout ce à quoi un candidat potentiel s'attend : responsabilités, potentiel de promotion, salaire, avantages sociaux, etc. L'« offre » est généralement envoyée sous forme de lettre sur le papier à lettres de l'entreprise. Une personne soi-disant affiliée aux RH peut organiser une téléconférence d'intégration pour accueillir le « nouvel employé » et obtenir les informations personnelles nécessaires. La personne peut également recevoir un manuel de l'employé ou une note informatique, spécifiant l'ordinateur, le smartphone et les autres appareils technologiques dont elle aura besoin pour accéder au réseau de l'entreprise.

C'est la configuration, mais que se passe-t-il réellement ? Les fraudeurs effectuent des recherches sur les sites de médias sociaux pour obtenir des informations générales sur leurs cibles potentielles. Bien entendu, de nombreuses entreprises légitimes ont déplacé leurs efforts de recrutement en ligne, de sorte que les fraudeurs mènent également des conversations textuelles et des entretiens sur le Web. Qu'en est-il de cette téléconférence avec le logo de l'entreprise à l'écran ou de ces documents aux allures officielles ? Ce sont des faux copiés-collés.

Qu'y a-t-il à gagner pour l'escroc ? Leur ingéniosité est étonnante – et épouvantable. Lors de ces sessions d'intégration, le « personnel RH » peut demander le numéro de sécurité sociale de la personne, ses informations de compte bancaire et d'autres données sensibles pour faciliter, par exemple, les W-2 ou le dépôt direct des chèques de paie. Ils cherchent en réalité à commettre un vol d'identité et éventuellement à détourner les finances du candidat.

D’autres escrocs mettent l’accent sur l’équipement haut de gamme dont la personne aura besoin pour le travail. Cette forme de fraude implique souvent des rumeurs selon lesquelles le nouvel employé doit acheter d'avance du matériel coûteux auprès du fournisseur préféré de l'entreprise avec l'assurance qu'il sera remboursé lors de son premier chèque de paie. Pour ajouter des détails à l'histoire, le « personnel RH » inclut souvent des marques et des numéros de modèles spécifiques censés être compatibles avec le réseau de l'entreprise. Le nouvel employé fait face à l'achat, mais aucun équipement ne se présente jamais. C'est parce qu'il n'y a pas d'emploi, il n'y a pas de salaire, et les milliers de dollars que la personne a envoyés au « vendeur » ont disparu à jamais.

Dans d’autres cas, le nouvel employé recevra un chèque généreux en guise de « prime à la signature » ou pour couvrir les frais d’équipement. Cela comprend généralement des instructions pour déposer le chèque, mais ensuite envoyer une partie du total à un autre bureau. Mais au moment où la banque de la personne signale le chèque déposé comme faux, l’argent transféré est entre les mains des fraudeurs, qui ont commodément disparu.

Nous avons vu des échantillons de leur travail et ces escrocs peuvent être convaincants. Si vous, un collègue ou un demandeur d'emploi que vous connaissez êtes approché à l'improviste au sujet d'une opportunité d'emploi intéressante, la meilleure protection est de contacter directement l'entreprise en utilisant un numéro de téléphone que vous savez légitime – en d'autres termes, pas un numéro que vous connaissez. obtenu de la personne qui vous a approché. Confirmez que vous êtes réellement considéré pour un emploi et que la personne en communication avec vous est affiliée à l'entreprise.

Effectuer ce type de double vérification peut présenter un avantage supplémentaire. Si l'opportunité se présente, ne seriez-vous pas impressionné par un candidat qui a l'intelligence et le sens de la rue pour enquêter en premier ?